Résistance civile, non-violence et culture de la paix

La mission du groupe de travail Résistance civile, non-violence et culture de la paix

Dans un monde en transition depuis plusieurs décennies, des mouvements non-violents très variés se sont développés et ont fait irruption sur les scènes politiques internationales et nationales (BDS, Printemps Arabe, Soudan, Algérie, Myanmar, Occupy, La Lucha…). Avec des racines culturelles et linguistiques variées, des modes d’action très différents, et des impacts divers, les mouvements non-violents requièrent notre attention.

En France, pourtant un pays activiste, les dimensions multiples de ce phénomène humain ne sont que trop peu étudiées. Elles sont donc peu comprises dans le monde universitaire, dans les médias et par le grand public. La chute de Slobodan Milosevic, le printemps arabe, la révolution de Maidan, ou encore l’émergence d’Extinction Rébellion sont souvent caricaturés, leur impacts labellisés en échecs ou en succès sans nuance, sans exploration des enjeux éthiques et sans distinction entre objectifs, efficacité et efficience, etc.

Ce groupe de travail explore l’intersection de trois concepts—résistance civile, non-violence et culture de la paix—qui se croisent tant dans leurs dimensions théoriques que dans leurs expressions pratiques. L’objectif du groupe de travail est de développer ses axes de recherche et de poursuivre des activités ciblées pour les communautés universitaires, médiatiques, associatives et politiques, en privilégiant des supports éducatifs. 

Animateurs : Amber French (International Center on Nonviolent Conflict), Cécile Dubernet (Institut Catholique de Paris) et Raphaël Porteilla (Université de Bourgogne).

Actualités et Publications

Evènements

Gender Justice in the Vernacular: Victims’ Participation and Empowerment at the Extraordinary Chambers in the Courts of Cambodia (ECCC)

Retrouvez le jeudi 19 décembre 2024 la prochaine séance du séminaire de recherche du groupe de travail « Genre et paix ». Cette séance sera l’occasion de découvrir le travail de thèse de Samphoas Ngov (docteure de l’Université de Rutgers) sur la question des violences sexuelles faites aux femmes par les Khmers rouges au Cambodge (dictature de 1975-1979 puis poursuite de la guérilla) et sur le rôle des ONG dans la constitution des tribunaux spéciaux chargés de juger leurs crimes. Cette recherche intéresse le groupe de travail au plus haut point car elle aborde la question de la justice transitionnelle au prisme du genre.

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Appel à communication – Entre justice et paix environnementale : traduire le sensible pour formuler des politiques publiques transformatrices

A l’occasion de la 11ème édition du congrès du CEISAL sur la justice sociale, environnementale et climatique en Amérique latine et dans les Caraïbes, l’Institut Pour la Paix à le plaisir de vous inviter à contribuer à la table ronde : « Entre justice et paix environnementale: traduire le sensible pour formuler des politiques publiques transformatrices ».

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Autres groupes de travail