Dans un monde en transition depuis plusieurs décennies, des mouvements non-violents très variés se sont développés et ont fait irruption sur les scènes politiques internationales et nationales (BDS, Printemps Arabe, Soudan, Algérie, Myanmar, Occupy, La Lucha…). Avec des racines culturelles et linguistiques variées, des modes d’action très différents, et des impacts divers, les mouvements non-violents requièrent notre attention.
En France, pourtant un pays activiste, les dimensions multiples de ce phénomène humain ne sont que trop peu étudiées. Elles sont donc peu comprises dans le monde universitaire, dans les médias et par le grand public. La chute de Slobodan Milosevic, le printemps arabe, la révolution de Maidan, ou encore l’émergence d’Extinction Rébellion sont souvent caricaturés, leur impacts labellisés en échecs ou en succès sans nuance, sans exploration des enjeux éthiques et sans distinction entre objectifs, efficacité et efficience, etc.
Ce groupe de travail explore l’intersection de trois concepts—résistance civile, non-violence et culture de la paix—qui se croisent tant dans leurs dimensions théoriques que dans leurs expressions pratiques. L’objectif du groupe de travail est de développer ses axes de recherche et de poursuivre des activités ciblées pour les communautés universitaires, médiatiques, associatives et politiques, en privilégiant des supports éducatifs.
Animateurs : Amber French (International Center on Nonviolent Conflict), Cécile Dubernet (Institut Catholique de Paris) et Raphaël Porteilla (Université de Bourgogne).
Le groupe de travail “Résistance civile, non-violence et culture de paix” s’est réuni en juin 2024 à Paris pour son nouveau projet en partenariat avec l’ICNC: la création d’un cours en ligne portant sur la Résistance civile.
Le dossier est consacré au courant de la non-violence comme paradigme qui propose des réflexions stimulantes à l’heure de penser la guerre et la violence armée.
Le 27 juin 2023 est sorti un épisode du podcast « La Force de la non-violence » par Célia Grincourt, entièrement dédié à la journée d’étude du groupe de travail (GT) IPP « Résistance civile, non-violence et culture de la paix » qui a eu lieu le 26 mai 2023.
En 1923, un groupe d’étudiants de la Faculté de théologie protestante de Paris invite Oliver Dryer, secrétaire général de l’International Fellowship of Reconciliation (IFOR), à venir leur présenter ce nouveau mouvement
For the 11th year, the International Center on Nonviolent Conflict (ICNC) will host its annual free, moderated online course, People Power: The Strategic Dynamics of Civil Resistance. In this course, over
« Cette guerre est une guerre des cultures », déclarait Olga Sagaidak, représentante de l’Institut Ukrainien en France et réfugiée ukrainienne à Paris depuis mars 2022, dans une interview pour l’ICNC (International
Le 20 Février 2025, de 17h00 à 19h00, le groupe de travail « Genre et Paix » se rencontrera à nouveau dans le cadre du séminaire de recherche virtuel, Genrer la construction de la paix : l’apport des épistémologies féministes. A cette occasion, Marie Saiget, présentera sa dernière contribution scientifique à la revue Etudes Internationales sur la problématisation et publicisation de la question des violences sexuelles commises par les casques Bleus[1]. Cette étude s’inscrit dans la lignée des études sur l’agenda international « Femmes, Paix et Sécurité ».
Le 30 Janvier 2025, de 17h00 à 19h00, le groupe de travail « Genre et Paix » se rencontrera à nouveau dans le cadre du séminaire de recherche virtuel, Genrer la construction de la paix : l’apport des épistémologies féministes. A cette occasion, Pr. Buket Türkmen, présentera son travail sur l’évolution des modes de résistance et plus spécifiquement sur la modification du langage de la résistance adopté par les femmes issues de groupes activistes et de réseaux de solidarité émergents lors, puis dans la foulée, de la révolte de Gezi en juin 2013.
