ÉQUIPE ET RÉSEAU
Thomas HIPPLER
Directeur
Thomas HIPPLER, philosophe et historien, est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Caen Normandie. Il coordonne l’ensemble des activités de l’IPP et en définit la stratégie globale.
Enseignant-chercheur à l’Université d’Oxford de 2004 à 2007, il a été post-doctorant à l’École normale supérieure de Lyon (2003-2004).
Ses domaines de recherche :
– Histoire et théorie des relations internationales
– Guerre et paix
– Cultures du savoir
– Post structuralisme
– Spinoza et les Lumières Radicales
Il est notamment l’auteur de « Soldats et citoyens. Naissance du service militaire en France et en Prusse » (PUF, 2006), « Bombing the People: Giulio Douhet and the Foundations of Air-Power Strategy, 1884-1939 » (Cambridge University Press, 2013), « Le gouvernement du ciel : histoire globale des bombardements aériens » (Paris, Les prairies ordinaires, Essais, 2014).
Laura LEMA SILVA
Directrice scientifique
Laura coordonne les travaux scientifiques de l’IPP, notamment avec les Groupes de Travail et les institutions partenaires.
Diplômée de l’École Normale Supérieure de Lyon et de Sciences Po Lyon en Histoire de la Pensée politique et en Action et Gestion Publiques, docteure en études hispano-américaines de l’Université Lumière Lyon 2. Sa thèse, soutenue le 3 décembre 2021, s’intitule “Paroles politiques et paroles poétiques. Des mouvements sociaux autochtones en Colombie à la littérature contemporaine des Wayuu”.
En plus de ses responsabilités à l’IPP, elle est membre associée du laboratoire LCE (Lettres et Civilisations Étrangères) de l’Université Lyon 2, ainsi que du centre de pensée “Pluralizar la Paz” de l’Université Nationale de Colombie où elle fut co-commissaire de l’exposition “Sanaduría, médiation pour tisser des sens pluriels de la paix”.
Elle est également co-éditrice du livre Las ilusiones de la igualdad. Mestizaje emancipación y multiculturalismo avec Max S. Hering Torres et Georges Lomné, publié par l’Université Nationale de Colombie, l’Université Gustave Eiffel et l’Institut des Amériques en 2020.
Philippe BONDITTI
Secrétaire général
Philippe participe au suivi des activités de l’IPP dans son ensemble, et particulièrement ses évènements scientifiques.
Docteur de l’Institut d’études politiques de Paris (2008), Philippe BONDITTI est Maître de conférences en sciences politiques à ESPOL-ICL et chercheur associé au LabTop-CreSPpa de l’Université Paris 8 (LabTop, CNRS-Paris 8) et l’Instituto de Relações Internacionais (IRI/PUC-Rio, Brésil), à la PUC-Rio (Brésil) et à l’ULB (Belgique). Ses travaux portent sur les transformations contemporaines de la modernité (politique) qu‘il se propose d‘étudier dans une perspective inspirée des travaux de Michel Foucault et à la lumière d‘une analyse des formes historiques de problématisation de la violence d‘une part, du rapport du politique à la terre et aux sols d‘autre part.
Aurélie DELATER
Cheffe de projet
Aurélie gère la partie administrative et financière de l’IPP, en veillant à la bonne marche de ses activités.
Aurélie est diplômée de Sciences Po Toulouse, dans le domaine des Relations Internationales. Elle est titulaire d‘un Master de Gestion de Projet, de l‘université Paris 12.
Elle a travaillé à l‘Institut des Relations Internationales de la PUC de Rio de Janeiro pendant 5 ans, avant de se spécialiser dans la gestion de projets européens.
Mickael LOPES
Chargé de mission (administratif et événements)
Mickael coordonne la communication de l’IPP, tout en supervisant les évènements de l’institut et en apportant un soutien à la gestion administrative et financière.
Comité de Pilotage
Le COPIL arrête le budget prévisionnel, le compte de résultat, le bilan, le rapport moral et le rapport financier. Il décide de l‘orientation générale de l‘Institut et contribue à l‘élaboration de sa stratégie. Il est composé d‘une équipe multidisciplinaire :
Nadia BELAIDI
Directrice de recherche au CNRS, UMR 7206
Eco-Anthropologie (CNRS – MNHN – Université Paris Cité)
Chercheure en droit international et comparé de l’environnement et en anthropologie du droit. Ses travaux portent sur la conceptualisation et l’expérimentation de l’ordre public écologique matériel (la hiérarchisation de la nature comme valeur sociale essentielle). Elle interroge les conceptions de la nature et les modalités de gestion du commun des États, institutions et groupes sociaux à partir de leurs manières de normer les relations Homme-Nature – des pratiques à la fabrique des normes juridiques (aires conservées et protégées, négociations internationales). Elle travaille sur des dynamiques de conservation en Afrique australe, au Brésil et en France, dans une perspective de justice environnementale et de réconciliation (post-apartheid, racisme, post-coloniale), et aborde ainsi la relation Homme-Nature comme un révélateur des rapports sociaux.
Philippe BONDITTI
Maître de conférences en Sciences Politiques à ESPOL-ICL
Docteur de l’Institut d’études politiques de Paris (2008), Philippe BONDITTI est Maître de conférences en sciences politiques à ESPOL et chercheur associé au LabTop-CreSPpa de l’Université Paris 8 (LabTop, CNRS-Paris 8) et l’Instituto de Relações Internacionais (IRI/PUC-Rio, Brésil), à la PUC-Rio (Brésil) et à l’ULB (Belgique). Ses travaux portent sur les transformations contemporaines de la modernité (politique) qu‘il se propose d‘étudier dans une perspective inspirée des travaux de Michel Foucault et à la lumière d‘une analyse des formes historiques de problématisation de la violence d‘une part, du rapport du politique à la terre et aux sols d‘autre part.
Grégory DAHO
Maître de conférence en Science Politique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Grégory Daho est co-responsable de l’axe international du Centre Européen de Sociologie et de Science Politique (CESSP, UMR 8209), du Master de Science Politique Conflits et Crises internationales de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et du programme de recherche interdisciplinaire Sorbonne War Studies.
Au croisement de l’analyse de la politique étrangère, de la sociologie politique et des politiques publiques, ses travaux portent sur la sécurité internationale, les interventions militaires et les processus décisionnels. Il a récemment publié avec Luc Klein (dir.), Les armes cèdent-elles toujours à la toge ? Regards interdisciplinaires sur les relations civilo-militaires en démocratie, Mare & Martin, février 2023 et avec Florent Pouponneau et Johanna Siméant-Germanos (dir.), Entrer en guerre au Mali. Luttes politiques et bureaucratiques autour de l’intervention française, Rue d’Ulm, avril 2022.
Cécile DUBERNET
Enseignante-chercheuse, faculté des sciences sociales, économiques et de droit, Institut catholique de Paris
Elle dirige le Diplôme universitaire Intervention civile de Paix, Research Fellow à l’Institut Convergence Migration et est membre de la Commission Justice et Paix France.
Dernières publications : avec Sophie Enos-Attali Relations Internationales, éditions Larcier, 2022 et « La Paix » dans Humains, un dictionnaire d’anthropologie prospective, Wallenhorst et Wulf (ed.), Editions Vrin 2022.
Partenaires
Cadre du partenariat avec ESPOL
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Thomas HIPPLER
Professeur des universités en Histoire contemporaine, Université de Caen Normandie, HisTeMé UR7455
Enseignant-chercheur à l’Université d’Oxford de 2004 à 2007, il a été post-doctorant à l’École normale supérieure de Lyon (2003-2004).
Ses domaines de recherche :
– Histoire et théorie des relations internationales
– Guerre et paix
– Cultures du savoir
– Post structuralisme
– Spinoza et les Lumières Radicales
Il est notamment l’auteur de « Soldats et citoyens. Naissance du service militaire en France et en Prusse » (PUF, 2006), « Bombing the People: Giulio Douhet and the Foundations of Air-Power Strategy, 1884-1939 » (Cambridge University Press, 2013), « Le gouvernement du ciel : histoire globale des bombardements aériens » (Paris, Les prairies ordinaires, Essais, 2014).
Marc-Antoine PÉROUSE DE MONTCLOS
Directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD)
Docteur en sciences politiques, Marc-Antoine Pérouse de Montclos est directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Il a été rédacteur en chef de la revue Afrique Contemporaine de 2018 à 2019 et chercheur associé à Chatham House, Londres, entre 2013 et 2017, et au Peace Research Institute, Oslo (PRIO), entre 2015 et 2020. Il travaille sur les conflits armés, les déplacements forcés de population et l’évaluation de l’aide humanitaire en Afrique subsaharienne. Professeur à l’Institut français de géopolitique de l’Université Paris 8 de 2013 à 2015 et diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (IEP), où il a enseigné de 2003 à 2016, il a vécu plusieurs années au Nigeria, en Afrique du Sud et au Kenya et accomplit régulièrement des missions d’études en Afrique. Il est l’auteur de nombreux articles et livres dont Le Nigeria (1994), Violence et sécurité urbaines (1997), L’aide humanitaire, aide à la guerre ? (2001), Villes et violences en Afrique subsaharienne (2002), Diaspora et terrorisme (2003), Guerres d’aujourd’hui (2007), Etats faibles et sécurité privée en Afrique noire (2008), Les humanitaires dans la guerre (2013), La tragédie malienne (2013), Crises et migrations (2014), Boko Haram: Islamism, Politics, Security, and the State in Nigeria (2015), Violence, statistics, and the politics of accounting for the dead (2016), Violence in Nigeria: A qualitative and quantitative analysis (2016), Un développement humanitaire ? Les ONG à l’épreuve de la critique (2016), L’Afrique, nouvelle frontière du djihad ? (2018), Déconstruire la guerre. Acteurs, discours, controverses (2018), Une guerre perdue : la France au Sahel (2020), L’islam d’Afrique : au-delà du djihad (2021) et Un djihad sans foi ni loi, Ou la guerre contre le terrorisme à l’épreuve des réalités africaines, Paris, PUF (2022).
Élise PIC
Doctorante – Université Paris Nanterre / Institut des Amériques
Après une licence de droit enrichie par une option « droits européens » à l’Université de Lille, Élise s’est spécialisée en droits humains au sein d’un double master délivré par l’Université Paris-Nanterre et l’Universidad de Medellín. Elle prépare actuellement un doctorat autour des circulations de normes environnementales sous la co-direction de Véronique Champeil-Desplats (Centre de théorie et d’analyse du droit – CTAD, équipe CREDOF) et de Felipe Calderón-Valencia (Universidad de Medellín). Son travail s’inspire des méthodologies du pluralisme normatif et entend partir de l’expérience colombienne des droits bioculturels.
Yann POINCIGNON
Général (2S) de l´Armée de Terre
Ancien officier général de l’armée de terre, Yann Poincignon a exercé divers commandements d’unités opérationnelles, y compris lors de déploiements en opérations extérieures, avant de devenir directeur des opérations du corps de réaction rapide de l’OTAN, puis général adjoint au commandant des forces terrestres. Il a également servi en administration centrale et en interministériel, auprès du chef d’état-major des armées et comme conseiller à la Présidence de la République. En 2020, il rejoint Rouen pour y exercer la mission d’Économe diocésain jusqu’en 2022.
Diplômé de l’Ecole Spéciale militaire de Saint-Cyr et de l’Institut d’études politiques de Paris, breveté de l’Ecole de guerre et ancien auditeur du Centre des hautes études militaires et de l’Institut des hautes études de défense nationale, Yann Poincignon intervient depuis 2002 dans diverses structures de l’enseignement supérieur en sciences politiques.
Raphaël PORTEILLA
Maître de conférences en Science Politique, HDR, Université de Bourgogne
Membre du CREDESPO, il travaille sur les Institutions politiques françaises et étrangères, notamment en Afrique (Afrique australe) et au Moyen-Orient. Il travaille également en Relations Internationales sur le thème « Conflit israëlo-palestinien » ainsi que sur les peuples autochtones.
Il mène aussi depuis plusieurs années des recherches sur la Paix dans les Relations Internationales ainsi que sur l´éducation à la culture de la Paix.
Quelques éléments bibliographiques :
– Problèmes contemporains d’Afrique subsaharienne, (dossier coord. par) Recherches internationales, n°120, octobre-novembre 2021.
– Un nouveau pacifisme, la culture de la paix et de la non-violence?, Cahiers de l’IDRP, 2019 (revue électronique)
– Paix et Constitutions, (avec Mekhantar Joël), Eska, Paris, 2014.
– L’Afrique du Sud. Le long chemin vers la démocratie, Infolio, Illico, Genève, 2010.
– La nouvelle question indigène, en collaboration avec FRITZ Jean-Claude, FRITZ Gérard et DEROCHE Frédéric, L’Harmattan, 2006.
Valérie POUZOL
Maîtresse de Conférences en histoire contemporaine, Université Paris 8 – UMR LEGS
Coordinatrice du Groupe de Travail « Genre et Paix », elle est également chercheure au LEGS (Laboratoire d’études de genre et des sexualités UMR 8238). Agrégée d’histoire et docteure de l’EHESS (2001) elle travaille sur la question du milititantisme des femmes pour la paix et a publié “Clandestines de la paix. Israéliennes et Palestiniennes contre la guerre, Paris, Complexe IHTP-CNRS, (2008). Dans le cadre d’un projet international sur les circulations entre les espaces israéliens et palestiniens , elle s’est intéressée à la question du militatisme LGBTQI dans le cadre du conflit. Elle a également travaillé sur les différentes formes de militantisme feministe en Israël et notamment sur celui des femmes juives orthodoxes et sur la question de la montée de la segrégation sexuelle dans l’espace public. Elle a par ailleurs dirigé deux ouvrages collectifs récents sur “Genre et violences de guerre au Moyen-Orient, Paris Confluences méditerranée,”(2018) ainsi qu’un livre collectif sur “Corps en colère dans les révoltes arabes , L’homme & la société(2019).
Laura LEMA SILVA
Maîtresse de conférences en études latino-américaines à l’université Paris-Est Créteil
Laura coordonne les travaux scientifiques de l’IPP, notamment avec les Groupes de Travail et les institutions partenaires.
Diplômée de l’École Normale Supérieure de Lyon et de Sciences Po Lyon en Histoire de la Pensée politique et en Action et Gestion Publiques, docteure en études hispano-américaines de l’Université Lumière Lyon 2. Sa thèse, soutenue le 3 décembre 2021, s’intitule “Paroles politiques et paroles poétiques. Des mouvements sociaux autochtones en Colombie à la littérature contemporaine des Wayuu”.
En plus de ses responsabilités à l’IPP, elle est membre associée du laboratoire LCE (Lettres et Civilisations Étrangères) de l’Université Lyon 2, ainsi que du centre de pensée “Pluralizar la Paz” de l’Université Nationale de Colombie où elle fut co-commissaire de l’exposition “Sanaduría, médiation pour tisser des sens pluriels de la paix”.
Elle est également co-éditrice du livre Las ilusiones de la igualdad. Mestizaje emancipación y multiculturalismo avec Max S. Hering Torres et Georges Lomné, publié par l’Université Nationale de Colombie, l’Université Gustave Eiffel et l’Institut des Amériques en 2020.
Réseau IPP
L’IPP se nourrit de la participation de chercheur.e.s et expert.e.s souhaitant contribuer au renouvellement des réflexions sur la Paix, au travers de ses Groupes de Travail et de ses rencontres :
Benjamin BOURCIER
Maître de conférences en philosophie morale et politique à ESPOL (section 17 CNU). Il est docteur en philosophie (La pensée cosmopolitique de J. Bentham – 2016)
Maître de conférences en philosophie morale et politique à ESPOL (section 17 CNU). Il est docteur en philosophie (La pensée cosmopolitique de J. Bentham – 2016). Ses recherches actuelles portent sur la philosophie politique internationale et le cosmopolitisme avec une large part de cette recherche développée en histoire de la philosophie politique et des idées politiques. Il s’intéresse principalement à la tradition anglo-saxonne de la pensée politique internationale (depuis Hobbes), à l’histoire du cosmopolitisme moderne ainsi qu’aux débats contemporains du cosmopolitisme.
Étienne BALIBAR
Professeur honoraire (Philosophie politique et morale) à l’Université de Paris-X Nanterre et Visiting Professor in Modern European Philosophy, Kingston University, Londres
Parmi ses ouvrages parus :
1988 : Race, Nation, Classe. Les identités ambiguës (en collaboration avec I. Wallerstein), Editions La Découverte ; 1997 : La crainte des masses. Politique et philosophie avant et après Marx, Editions Galilée ; 2001 : Nous, citoyens d’Europe ? Les frontières, l’Etat, le peuple, Editions La Découverte ; 2010 : Violence et Civilité, Editions Galilée ; 2010 : La proposition de l’égaliberté. Essais politiques 1989-2009, P.U.F. ; 2011 : Citoyen-Sujet et autres essais d’anthropologie philosophique, PUF ; 2012 : Saeculum. Culture, religion, idéologie, Galilée ; 2016 : Des Universels, Editions Galilée. Ainsi que : Ecrits I, II, III, Editions La Découverte, 2020-2022.
Camille BOUTRON
Docteure en sociologie de l’Institut des Hautes Études sur l’Amérique Latine (Université Paris III Sorbonne Nouvelle)
Camille Boutron est depuis 2018 chercheure à l’IRSEM au sein du domaine « Défense et société ». Docteure en sociologie de l’Institut des Hautes Études sur l’Amérique Latine (Université Paris III Sorbonne Nouvelle), ses recherches portent sur les questions de genre en situations de conflit armé, et plus particulièrement sur la place des femmes dans les organisations armées et leur participation aux conflits. Sa thèse, soutenue en 2009, portait ainsi sur l’expérience combattante des femmes pendant le conflit armé péruvien. Ella a été post-doctorante successivement au Centre d’Études et de Recherches Internationales de l’Université de Montréal et à Institut de Recherche sur le Développement avant de rejoindre l’Université des Andes à Bogota en tant que Professeure Assistante affiliée au Centre d’Études Interdisciplinaires sur le Développement (CIDER) où elle a mené des recherches sur les mobilisations féministes pour la construction de la paix en Colombie. Ses recherches actuelles s’intéressent aux politiques internationales du genre dans le cadre de la paix et de la sécurité internationale, la place des femmes dans les organisations armées, ainsi qu’aux conditions de réintégration des ex-combattant(te)s en sortie de conflit. Son dernier ouvrage Femmes en armes : itinéraires de combattantes au Pérou (1980-2010) a été publié en 2019 aux Presses Universitaires de Rennes.
Sarah CASSELLA
Professeur de droit international à l’Université Paris Cité
Ses domaines de recherche et ses publications portent en particulier sur la responsabilité internationale, ainsi que sur les situations de nécessité et d’exception. Elle a co-organisé un colloque international sur « La paix par le droit 100 ans après le Traité de Versailles: quelles leçons et quel devenir pour la coopération internationale? » dont les actes ont été publiés dans la Revue belge de droit international. Depuis quelques années elle travaille sur la notion de risques globaux, en particulier dans les domaines environnemental et sanitaire.
J.Peter BURGESS
ENS – Chaire de Géopolitique du risque
Philosophe et politologue, il est Directeur de la Chaire Géopolitique du risque à l’Ecole normale supérieure. Il est l’auteur (avec Sarah PERRET) de Géopolitique du risque : De la possibilité du danger à l’incertitude de la menace chez Le Cavalier bleu ; de Géopolitique de l’IA : Les relations internationales à l’ère de la mise en données du monde (avec Jamal ATIF et Isabelle RYL) aussi chez le Cavalier bleu ; et de Security after the Unthinkable : Terror and Disenchantment in Norway (à paraître) chez Manchester University Press.
Milena DIECKHOFF
Maîtresse de conférences à l’École de droit de l’Université Clermont Auvergne
Milena Dieckhoff, docteure en science politique de Sciences Po Paris,
est maîtresse de conférences à l’École de droit de l’Université Clermont
Auvergne, chercheuse au Centre Michel de l’Hospital. Elle est membre du
Groupe de Recherche sur l’Action Multilatérale (GRAM, GDR-CNRS) et
corédactrice en chef de la revue Négociations. Elle a publié, en 2022,
La médiation internationale: Entre guerre et paix aux Presses de
Sciences Po.
Isabelle DELPLA
Professeure de philosophie et VP Recherche à l’Université Jean Moulin – Lyon 3
Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure, agrégée de philosophie, docteur en philosophie, Isabelle Delpla est depuis 1998 maître de conférences au département de philosophie de l’Université Paul Valéry Montpellier III.
Après une thèse sur le problème d’autrui (« Autrui : de l’expérience au concept »), ses recherches ont principalement porté sur la philosophie du langage, les théories de la traduction radicale (Quine, Davidson, le principe de charité) et les relations entre philosophie et anthropologie.
Depuis 2002, ses travaux allient pratique des sciences sociales et philosophie et portent essentiellement sur l’éthique et la justice internationale. C’est l’objet de son habilitation à diriger des recherches « Au-delà du solipsisme moral et politique. Enquêtes sur le langage de l’éthique et de la justice internationales » en philosophie (section 17) et science politique (section 4). Elle participe à plusieurs groupes et projets de recherche pluridisciplinaires avec des historiens, des politistes, des anthropologues et des philosophes, notamment, et elle a coordonné un programme de recherche pluridisciplinaire (philosophie, anthropologie, droit, histoire de la pensée politique) dans le cadre d’une ACI (Action concertée Incitative) jeunes chercheurs 67110 « Morale, politique et justice internationale au prisme des sciences humaines : concepts, discours, représentations ».
Tina ROBIOLLE
PhD directrice des programmes de l’ESSEC Business School
Graduated with a PhD from the Fletcher School of Law & Diplomacy and an MBA from ESSEC Graduate School of Management, Tina Robiolle has worked for over 15 years as a scholar-practitioner, teaching and conducting research and capacity-building programs in Afghanistan, Burundi, the Democratic Republic of Congo, France, Libya/Tunisia, Syria/Lebanon/Turkey, and the United States of America.
In association with ESSEC Institute for Research and Education on Negotiation (IRENE) since 2001, she conducts negotiation, conflict management, and leadership seminars for diplomats and for several graduate and executive programs in France including ENA, Ecole de Guerre, and La Sorbonne University.
Thomas LINDEMANN
Professeur des Universités de science politique à l’Université de Versailles Saint-Quentin et à l’Ecole Polytechnique
Agrégé de science politique, il est professeur des Universités de science politique à l’Université de Versailles Saint-Quentin et à l’Ecole Polytechnique. Il a publié de nombreux ouvrages et articles sur les violences politiques et la reconnaissance dans des revues telles que Political Psychology, International Political Sociology, International Theory, International Relations ou encore Culture et Conflits et Revue Française de science politique.
Il mène actuellement des recherches sur l’esprit positiviste comme source des violences internationales.
Sandrine LEFRANC
Directrice de recherche au CNRS (CEE, Sciences Po Paris)
Sandrine Lefranc est politiste, directrice de recherche au CNRS (CEE,
Sciences Po Paris), où elle mène des recherches sur différentes formes
de justice – transitionnelle, pénale, restaurative – ainsi que sur les politiques de paix et de mémoire.
Son dernier ouvrage paru est : La mémoire collective en question(s), avec Sarah Gensburger (dir.), aux Presses universitaires de France, 2023.
Elle a également publié : Comment sortir de la violence politique. Enjeux et limites de la justice transitionnelle, Editions du CNRS, 2022 ; A tale of many jurisdictions: how universal jurisdiction is creating a transnational
judicial space (Journal of Law and Society, 2021, n°48, p. 573–594) ; « Comment une chimère est devenue une politique internationale : l’arène de la « paix positive »» (Critique internationale, 2021, 3, n°92, p. 95-120) ; Beyond Memory. Can We Really Learn from the Past?, avec Sarah Gensburger (New York, Palgrave Macmillan, 2020, traduit en quatre autres langues) ; « La justice transitionnelle, un monde-carrefour.
Contribution à une sociologie des professions internationales », avec
Delphine Griveaud (Cultures & Conflits, 119-120, 2020, p. 39-65), et «
Des “procès rwandais” à Paris. Échos locaux d’une justice globale »
(Droit et société, 102 (2), 2019, p. 299-318). Elle est membre des
comités de rédaction de la Revue française de science politique et de
Raisons politiques, et enseigne à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à Sciences Po Paris.
Salima CURE
Antropóloga, CEPAM-UNAL Amazonas
Antropóloga, maestra en estudios amazónicos de la Universidad Nacional de Colombia. Doctora en Antropología de la Universidad L’Orientale di Napoli. Investigadora independiente integrante del CEPAM, Centro de Pensamiento Amazonia y del Centro Pluralizar la Paz. Actualmente, junto con Laura Lema, es curadora de la exposición Sanuduría, dedicada a explorar sentidos plurales de la paz desde los saberes y prácticas de diversos pueblos indígenas y sobrevivientes del conflicto armado colombiano. Desde dicha experiencia expográfica se intenta profundizar en otras formas de comprender y nombrar la paz y en mediaciones donde participan las plantas.
Alejandro MOJICA VILLAMIL
Candidato a Doctor en Historia de la Universidad Nacional de Colombia
Licenciado, Magíster y candidato a Doctor en Historia de la Universidad Nacional de Colombia. Cuenta con más de doce años de experiencia en el ejercicio docente en teorías y didáctica de la historia, así como en el análisis de la pedagogía y los procesos de enseñanza y aprendizaje de la paz en Colombia. Es profesor Asociado en la Universidad Pedagógica Nacional -UPN- adscrito a la Facultad de Humanidades y el Departamento de Ciencias Sociales. Allí ha dirigido más de una veintena de trabajos de grado (pregrado y postgrado) en el marco de la Licenciatura en Ciencias Sociales y de la Línea de investigación y enseñanza de la historia. Además, es miembro del Centro de Pensamiento Pluralizar la paz de la Universidad de Nacional de Colombia.
Vamé ALLOH
Doctorant en Science Politique à l’Université de Bourgogne – ED DGEP – CREDESPO
Politiste de formation, sa thèse s’intitule : « La prolifération des discours de haine en Côte d’Ivoire : état des lieux, mécanismes de lutte et promotion de la culture de la paix ». Travaillant sur les questions de politiques publiques et de gouvernance, ses thématiques de recherche sont : la culture de la paix – l’éducation à la paix – la prévention, la gestion et la résolution des conflits – la protection et le respect des droits de l’homme – la gouvernance démocratique du secteur de la sécurité. En marge de ses études, il a été stagiaire au Centre de Recherche Politique d’Abidjan (CRPA) de 2018 à 2019 et président d’une association en Côte d’Ivoire dénommée « Jeunesse Démocrate et Volontaire pour l’Emergence de la Paix » (JDVEP) de 2015 à 2020. Il est bénévole au Département de la recherche de la paix de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix à Yamoussoukro.
Michaël NEUMAN
Coordinateur du CRASH et directeur d’études, Fondation Médecins Sans Frontières
Coordinateur du Crash et directeur d’études depuis 2010, Michaël Neuman
est diplômé d’Histoire contemporaine et de Relations Internationales
(Université Paris-I). Il s’est engagé auprès de Médecins sans Frontières
en 1999 et a alterné missions sur le terrain (Balkans, Soudan, Caucase,
Afrique de l’Ouest notamment) et postes au siège (à New York ainsi qu’à
Paris en tant qu’adjoint responsable de programmes). Il a également
participé à des projets d’analyses politiques sur les questions
d’immigration. Il a été membre des conseils d’administration des
sections française et étatsunienne de 2008 à 2010. Il a codirigé « Agir à
tout prix? Négociations humanitaires, l’expérience de MSF » (La
Découverte, 2011) et « Secourir sans périr. La sécurité humanitaire à
l’ère de la gestion des risques » (CNRS Editions, 2016).
Olivier DE FROUVILLE
Professeur à l’Université Paris-Panthéon-Assas
professeur de droit public à l’Université Paris-Panthéon-Assas et directeur du Centre de recherche sur les droits de l’Homme et le droit humanitaire (C.R.D.H.)/Paris Human Rights Center. Ses domaines de recherche couvrent le droit international général, la théorie du droit international, le droit international des droits de l’Homme, le droit international humanitaire et le droit international pénal. Son parcours de recherche est marqué par un aller et retour constant entre la théorie et la pratique, de la théorie du cosmopolitisme juridique aux “chantiers cosmopolitiques” que sont par exemple le statut de la société civile internationale dans les organisations internationales ou la création d’une Cour des droits de l’Homme des Nations Unies. Ces travaux sur le présent et l’avenir du droit international s’accompagnent d’une réflexion sur l’éthique de la pratique juridique. Parallèlement à sa carrière universitaire, Olivier de Frouville travaille depuis plus de vingt ans en tant qu’expert en matière de droits de l’Homme dans le cadre de l’ONU. Il est actuellement membre du Comité des Nations Unies sur les disparitions forcées.
Vanessa CALVIMONTES DÍAZ
Dra. (c), Universidad de Salamanca (USAL)
Doctoranda en Ciencias Sociales en la Universidad de Salamanca, España. Licenciada en Ciencias de la Comunicación Social con (UCB – La Paz, Bolivia) y Magíster en Evaluación y Gestión del Patrimonio Cultural (Salamanca, España). Actriz y literata, representante de Bolivia en el Primer Encuentro Mundial de Jóvenes Artistas – WEYA (Nothingham, Inglaterra. 2012), ganadora del « Reconocimiento a la labor cultural” otorgado por la Asamblea Plurinacional de Bolivia (2014). Trabajó en el Museo Nacional de Etnografía y Folklore, enfocándose en la producción y difusión de material cultural y educativo, con un enfoque centrado en la horizontalidad, fomento al diálogo y la descolonización. Actualmente es investigadora adscrita de dicha institución. Sus principales líneas de trabajo son la descolonización de la comunicación y la cultura, la Folkcomunicación y la creación de narrativas digitales con identidad.
Frédéric RAMEL
Professeur des universités en Science politique
Il a exercé dans plusieurs Facultés de Droit (Lyon 3 et Paris Sud) avant de rejoindre Sciences Po en 2013. Il a été le premier directeur scientifique de
l’IRSEM et membre fondateur de l’EISA (European International Studies
Association). Contributeur à l’ANR Datawar, il est également
coordinateur du Groupement de recherche sur l’Action Multilatérale (GRAM
CNRS). Ses travaux portent sur les enjeux stratégiques et diplomatiques,
sur les organisations internationales ainsi que sur la sensibilité dans
les relations internationales (notamment la musique et les musiciens
dans l’espace mondial). Parmi ses dernières publications : La
bienveillance dans les Relations internationales (CNRS Editions, 2022)
et avec Anaëlle Vergonjeanne (« Creative Pedagogy in IR Examination When
Fiction Unleashes the LEarning Process », Journal of Political Science
Education, Septembre 2022).
Éric SANGAR
Maître de conférences en science politique à Sciences Po Lille et chercheur au laboratoire CERAPS (Université de Lille)
Avant son arrivée à Lille en 2018, il a occupé plusieurs positions dans des institutions de recherche en Europe : entre autres, il a été Chargé de recherches FNRS (IIe classe) à l’Université de Namur, chercheur postdoctoral à King’s College London (membre du projet européen INFOCORE), et postdoctoral fellow à l’IRSEM (Paris) dans le cadre du programme Fernand Braudel, financé par la Maison des Sciences de l’Homme. Dans ses recherches, il s’intéresse aux usages de l’histoire dans les discours et stratégies de conflit, à la mobilisation émotionnelle dans la justification de la violence et à la diffusion de normes et idées dans les relations franco-allemandes. Eric Sangar est diplômé du Master Affaires internationales de Sciences Po Paris et titulaire d’un doctorat en sciences sociales et politiques de l’Institut universitaire européen de Florence. En 2014, sa thèse a été publiée sous le titre « Historical Experience: Burden or Bonus in Today’s Wars? ». Il a publié dans des revues à comité de lecture comme the « Journal of Strategic Studies », « Political Psychology » ou « Etudes internationales »et a co-édité, avec Maéva Clément, l’ouvrage collectif « Researching Emotions in International Relations: Methodological Perspectives on the Emotional Turn ».
Alice JUIGNIER
Etudiante en Relations Internationales à l’European School of Political and Social Sciences
Alice Juignier a été assistante de recherche au sein de l’Institut pour la Paix. Elle a notamment dressé une cartographie de la science politique et de ses lieux d’enseignement à l’échelle française, permettant la construction d’un répertoire des formations qui concernent la problématique de la paix.
Sofia KABBEJ
Doctorante au sein du département de sciences politiques et de relations internationales de l’université du Queensland
Sofia Kabbej est stagiaire au sein de groupe de travail Paix et Environnement de l’IPP. Elle travaille notamment sur la construction de partenariats entre l’IPP et la société civile, à travers l’organisation d’événements. Par ailleurs, elle développe le réseau du groupe environnement et paix. Doctorante au sein de département de sciences politiques et de relations internationales de l’université du Queensland, elle réalise actuellement sa thèse sur l’approche française de la sécurité climatique.En parallèle de sa thèse, Sofia dirige le projet de recherche et de plaidoyer “Climate Security & Peace Project” au sein de l’ONG CliMates.
Klaus-Gerd GIESEN
Professeur de science politique à l’Université Clermont Auvergne
Auparavant il a été professeur en Belgique et en Allemagne, et professeur ou chercheur invité au Brésil, au Canada, aux Etats-Unis et en Suisse. Ses publications portent sur l’éthique des relations internationales, la philosophie de la guerre et de la paix, les idéologies politiques, ainsi que sur l’économie politique internationale. Actuellement il travaille sur le rapport entre religion, politique et paix.
Amber FRENCH
Rédactrice en cheffe, Minds of the Movement, le journal de l’International Center on Nonviolent Conflict
Amber French travaille depuis 2014 chez l’International Center on Nonviolent Conflict (ICNC), une ONG basée à Washington DC qui s’intéresse à comment les gens ordinaires luttent de manière non-violente pour obtenir des droits, la justice et la liberté. Elle y occupe les postes de Conseillère éditoriale et de Rédactrice en cheffe de Minds of the Movement, le journal en-ligne de l’ICNC. En parallèle, Amber dispense un cours sur « La Non-violence et la politique » à l’Institut Catholique de Paris, un cours sur « La Diplomatie, la négociation et la médiation » à l’ESPOL (Lille) et fait partie du comité de rédaction du journal Alternatives non-violentes depuis juillet 2022. Amber est également traductrice et contribue régulièrement à de divers médias en anglais et en français sur le sujet de la résistance non-violente.
Christophe WASINSKI
Professeur à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et membre du centre Recherche et Etudes en Politique Internationale (REPI)
Ses recherches portent sur les questions de sécurité internationale et de défense, les politiques d’armement et le contrôle des armements. Dans ses travaux, il s’intéresse notamment à la façon dont les interventions sont légitimées par les discours stratégiques.
Anne SCHNEIDER
Maîtresse de conférences HDR en langue et littérature françaises à l’Université de Caen-Normandie INSPE/ LASLAR EA 4256
Elle travaille en littérature de jeunesse, en particulier sur les stéréotypes de genre, la diversité culturelle, les questions de migrations, la guerre d’Algérie, les questions mémorielles et les grands conflits contemporains. Elle a publié sa thèse sous le titre de La littérature de jeunesse migrante, Récits d’immigration de l’Algérie à la France, L’Harmattan, 2013. Ses travaux portent également sur la didactique de la littérature et en particulier sur la réception de la littérature par les enfants et les jeunes en classe, et sur les valeurs véhiculées par la littérature de jeunesse. Elle dirige la collection Littérature de jeunesse et histoire aux Presses Universitaires de Rouen-Le Havre. Elle est présidente de l’Institut International Charles Perrault, association de diffusion et de promotion de la littérature de jeunesse depuis 2018. En 2023, elle publie avec Magali Jeannin, Yann Calvet et Marie Cleren, le volume Écritures contemporaines de la migration. Frontières. Passages, Errances, Tragiques, aux éditions Peter Lang, coll. Documents pour l’Histoire des Francophonies.
Flavien FOURNIER
Etudiant en Relations Internationales à la London School of Economics
Flavien Fournier a effectué un stage au sein de l’Institut pour la Paix. Il a contribué à rechercher et trier les possibilités de financements pour l’IPP. Il a aussi participé à la création du site ainsi qu’à l’ajout de contenu.
Valéry PRATT
Chercheur associé au centre Simmel de l’EHESS
Il est professeur de philosophie récemment nommé en khâgne à Amiens. Il a soutenu à l’EHESS une thèse sur les fondements du droit international dans une perspective habermassienne (auteur dont a il a traduit des textes sur le cosmopolitisme). Il travaille sur la question du droit à la paix dans le cadre d’une politique mondiale et d’une constitutionnalisation du droit international.
Fernando GARLIN POLITIS
Artiste-chercheur, doctorant à l’Université Paris Cité (CEPED, IRD, INSERM)
Sa thèse s’intitule : « Des États humanitaires ? Ethnographie des politiques et des pratiques humanitaires au Venezuela et en Colombie », et son projet artistique aux Ateliers Médicis « Poésie des Arts Désarmés » combine la caricature et la poésie pour offrir un autre langage aux témoignages de la violence. Il a notamment publié : « Chacun sa fête : désaccords humanitaires et confrontations politiques » (éditions FMSH) ; « Heavy Hand and Weak Arm : A Bolivarian power
tale » (Manchester City Press, à paraître) ; et « Humanitarian apparatus of silence. Authoritarian denial and aid assemblage in Venezuela » (Routledge, à paraître). Au sein de l’IPP il est membre du Groupe de Travail Approches Régionales de la Paix.
Leïla GADHI-LARCHEVÊQUE
Membre du GT Approches Régionales de la Paix
Tout d’abord diplômée d’une License et d’un master en art au sein de l’École d’Art et Design Rouen/Le Havre, Leïla oriente ses recherches sur la mise en forme plastique de l’entre-deux culturel et des conflits armés dans l’art contemporain. C’est ensuite au travers d’un master 1 en études asiatiques délivré par l’EPHE puis d’un Master 2 en Histoire à l’Université de Caen, qu’elle se spécialise sur l’histoire du Japon de la fin du XIXème et du XXème siècle ainsi que de ses diasporas. Ses recherches portent plus particulièrement sur les représentations des soldats nippo-américains pendant la Seconde Guerre mondiale.
Andy SERIN
Agrégé de philosophie, licencié de droit
Il est actuellement doctorant contractuel à l’EPHE et l’université Paris 1, et rattaché au Laboratoire d’études sur les monothéismes (UMR 8584). Sa thèse sous la direction de M. Christophe Grellard et M. Philippe Büttgen porte sur l’histoire intellectuelle du droit à la tolérance, notamment chez Pierre Bayle. Il s’intéresse au rapport entre paix et religion à l’époque moderne et à la spécificité des « paix de religion ». Il coorganise avec Laura Lema le séminaire transversal de l’IPP.
Melvin TRICOIRE
Membre du GT Paix, Conflits et Environnement
Melvin est actuellement étudiant en deuxième année de Master en Politique de Sécurité Internationale à l’École Européenne de Sciences Politiques et Sociales (ESPOL) de Lille, France. Pendant sa licence en Sciences Politiques à l’Université de Vienne, il s’est surtout intéressé aux questions relatives aux processus de transformation socio-écologiques, à la théorie politique qui les sous-tend et à leur potentiel conflictuel dans un contexte international. Sous la supervision de Dr. Janis Grzybowski et Dr. Philippe Bonditti, il se consacre dans son mémoire de master à une perspective critique sur les questions de subjectivité, de discursivité et de conceptualité scientifique concernant la crise socio-écologique dans la modernité politique internationale. En outre, il est membre permanent de la rédaction de la revue « Politix » de l’Institut des Sciences Politiques de l’Université de Vienne, dans laquelle il publie régulièrement.
Chloé MAUREL
docteure en histoire, rédactrice en chef de la revue Recherches internationales
Chloé MAUREL est normalienne, agrégée et docteure en histoire. Sa thèse de doctorat, soutenue à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 2006, portait sur l’histoire de l’UNESCO. Chercheuse associée à l’Ecole Normale Supérieure et à l’IRIS, elle travaille sur l’histoire des Nations Unies. Elle a publié notamment Histoire de l’Unesco (L’Harmattan, 2010), Histoire des idées des Nations Unies (L’Harmattan, 2015) et Une brève histoire de l’ONU au fil de ses dirigeants (Croquant, 2017).
Séverine AUTESSERRE
Professeure et directrice du département des sciences politiques de la faculté Barnard de l’Université Columbia (États-Unis)
Séverine a écrit Sur les fronts de la paix, Peaceland et The Trouble with the Congo, et signé des articles dans des publications comme le New York Times, le Washington Post et Foreign Affairs. Engagée dans le monde de l’aide internationale depuis près de vingt-cinq ans, Séverine Autesserre a mené des recherches dans douze zones de conflit différentes, de la Colombie à la Somalie en passant par Israël et les Territoires palestiniens. Elle a travaillé pour Médecins Sans Frontières en Afghanistan et au Congo, ainsi qu’au siège des Nations unies à New York. Ses écrits ont contribué à façonner les stratégies d’intervention de plusieurs départements des Nations unies, de ministères des Affaires étrangères et d’organisations non gouvernementales ainsi que de nombreux philanthropes et militants. Elle est également intervenue au Sommet mondial des lauréats du prix Nobel de la paix, à la Chambre des représentants des États-Unis, et au Conseil de Sécurité des Nations unies.
Irina Charlotte RANAIVOSOA
Membre du GT « Approches Régionales de la Paix »
Titulaire d’un Master en Paix, Conflits et Développement (Universidad Jaume I, Castellón de la Plana, Espagne) et lauréate du Premio Extraordinario de Final de Máster de l’Universidad Jaume I en 2022. Irina s’instruit et recherche sur le nexus France et Paix d’un point de vue des études de paix (peace studies). Ses autres intérêts académiques sont la philosophie pour la paix, l’éducation pour la paix, les études critiques telles que le postcolonialisme et la pensée décoloniale. Quelques écrits publiés (tous disponibles en ligne gratuitement) :
– 2023: Cultures de paix, relations pacifiques et Afrique (Les cahiers de l’IDRP – Printemps 2023. 48-63)
– 2020: Identity and Cultures of Peace(s): a critical assessment of the mainstream discourse on French identity (mémoire de master)
– 2020: To be or not to be: Bridging diverging positions in the case of Charlie Hebdo (In Monzó-Nebot, Esther (ed.) Col·lecció «Emergents» Núm. 1.)
Thierry CHOPIN
Docteur en science politique
Docteur en science politique de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) et a obtenu son Habilitation à diriger des recherches (HDR) à Sciences Po.
Il est conseiller spécial à l’Institut Jacques Delors; professeur invité au Collège d’Europe à Bruges, il enseigne également auprès des ingénieurs-élèves de l’Ecole Polytechnique et du Corps des Mines.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur l’Union européenne et a récemment présidé le Comité de réflexion et de propositions pour la Présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE) dont le rapport, remis à Clément Beaune, alors Secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, a été publié sous le titre : Une Europe pour aujourd’hui et pour demain. Souveraineté, solidarités, identité commune, La Documentation française, 2022.
J. Joseph WANGBA
Enseignant-chercheur (Assistant) à l’Université de Ngaoundéré (Cameroun)
Il est titulaire d’un Ph.D en Science Politique et est spécialisé sur les problématiques relatives à la Sociologie politique et à la Sociologie de la paix. Il est par ailleurs membre de l’International Peace Research Association (IPRA) et de l’American Political Science Association (APSA).
Alia AOUN
Avocate pénaliste du barreau de Paris
Elle a orienté sa carrière vers l’international en 2006 et travaille comme consultante, notamment pour les Nations unies. Elle participe actuellement au renforcement des capacités judiciaires en Iraq et en Ouganda, dans le cadre de programmes déployés par la Grande-Bretagne et les Nations unies, respectivement. Sa mission précédente l’avait conduite en Libye où elle enquêta pendant trois ans sur les violations du droit international humanitaire, le processus électoral et les groupes armés et coordonna le travail d’experts en sanctions du Conseil de sécurité.
De 2016 à 2020, Alia Aoun était détachée par le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies auprès du ministère des affaires étrangères du Liban. Elle a participé aux négociations qui se sont conclues par l’adoption du Pacte Mondial sur les réfugiés et aux efforts visant à élaborer une politique nationale pour la gestion de la situation des Syriens réfugiés au Liban.
Engagée de longue date pour la définition d’un ordre juridique plus juste au Moyen-Orient, Alia Aoun rejoignit très tôt la liste des conseils de la Cour pénale internationale. Pendant la guerre qui ravagea le Liban en 2006, elle fonda au sein du barreau de Paris l’Association des Avocats et Juristes pour le Liban. De 2010 à 2012, elle contribua à la fondation du Tribunal spécial pour le Liban basé à La Haye en tant que Chef Adjointe du Bureau de la défense. Elle accompagna l’initiative du Liban auprès de la Procureure de la Cour pénale internationale visant à enquêter sur les atrocités attribuées à DAECH et autres organisations au Moyen-Orient et plaida pour une coalition légale dès l’émergence du phénomène.
À l’échelle nationale, elle assura la défense d’activistes et d’associations telles que ACT UP ou la Ligue des Droits de l’Homme. Elle initia les premiers procès menés par la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité (HALDE.)
Alia Aoun a assuré plusieurs charges d’enseignement, notamment à l’École du barreau de Paris et à l’Université Saint Joseph de Beyrouth (USJ). Elle a dirigé le séminaire de droit international de l’IReMMO. Depuis janvier 2020, elle consacre un séminaire à l’impact du droit international dans les États fragiles du Moyen-Orient, à la Paris School of International Affairs de Sciences Po Paris.
Elle est membre du Conseil stratégique de la Faculté de droit et des sciences politiques de l’USJ et du Conseil d’administration de l’Institut d’Études sur le Droit et la Justice dans les sociétés Arabes.
Francesca TORTORELLA
Enseignante-chercheuse en Histoire, Université catholique de Lille
Francesca Tortorella est titulaire d’un doctorat en Histoire contemporaine de l’Université de Strasbourg (2019). Sa thèse, sous la direction du Pr Sylvain Schirmann, porte sur la pensée européiste dans un milieu antifasciste républicain, socialiste et libéral dans les années 1930 et 1940. Aujourd’hui, elle est enseignante-chercheuse en Histoire à ESPOL-ICL et Responsable Mission Humanités UCL, dans le cadre de laquelle elle se penche notamment sur l’enseignement d’une histoire commune européenne depuis l’Antiquité. Dans une perspective d’histoire transnationale, ses domaines de recherche comprennent l’antifascisme, l’européanisme et l’exil politique, en particulier en Amérique latine. Tortorella travaille également sur la relation triangulaire entre histoire, politique et mémoire. Elle anime un atelier sur l’importance de la mémoire de l’Holocauste au XXIe siècle, qu’elle conçoit à partir de 2021 dans le cadre du EuMePo Network. Depuis 2023, elle s’interroge, au sein des activités du FMI-PAD Network, sur le rôle que le travail commun d’histoire et de mémoire peut jouer dans les relations euro-africaines.
Juan Sebastián GÓMEZ-GARCÍA
Membre du GT Approches Régionales de la Paix et du Centre de pensée Pluralizar la paz
Diplômé de l’Universidad Nacional de Colombia en Anthropologie Culturelle, danseur professionnel et thérapeute du mouvement. Récemment diplômé du master « Choreomundus, Master’s in Dance Knowledge, Practice and Heritage » de l’Université Clermont Auvergne à Clermont-Ferrand et de Roehampton University à Londres, Royaume-Uni. Juan Sebastián a dirigé sa recherche vers les études du corps en mouvement, en tissant les contextes politiques et l’urgence corporelle autour de la danse. Sa thèse de master s’intitule : « A body changed: Body transformations, movement, and space on Berlin’s queer techno-dance floors ». Il est à présent dans les premiers stades de sa recherche doctorale qui vise à étudier les relations entre la connaissance corporelle et la construction de la paix à travers la pratique du théâtre et de la danse avec des communautés hétérogènes dans la région du Chocó, en Colombie. Il est également l’éditeur invité du Vol. 43 du journal Conversations Across the Field of Dance Studies sur l’éthique, les risques et la sécurité dans le travail de recherche en danse. De plus, il fait partie des activités du centre de pensée « Pluralizar la Paz », de l’Universidad Nacional de Colombia, dans la ligne de recherche « Sanadurías ».
Capucine QUEVILLON
Assistante recherche sur la thématique de l’éducation à la paix – Institut Pour la Paix
Capucine est actuellement étudiante en troisième année de licence d’histoire parcours sciences sociales à l’université de Caen, France.
Dans le cadre de son stage à l’Institut Pour la Paix, sa tâche consiste à mener une recherche sur les contenus et supports pédagogiques en lien avec la culture de paix dans l’enseignement secondaire français.
Elle travaille notamment à l’établissement d’une bibliographie de littérature jeunesse ainsi qu’une base de données des supports pédagogiques en la matière.
En outre, elle collabore également à l’édition du site internet Khodex. Un site participatif regroupant des articles de sciences humaines.
Lyess BOUDERBALA
Professeur agrégé de philosophie au Lycée Français de New York
Professeur agrégé de philosophie, spécialiste des doctrines de la guerre juste, il a consacré sa thèse aux origines du droit d’ingérence, de la colonisation de l’Amérique à la seconde moitié du XVIIIe siècle. Ses recherches actuelles portent sur les lectures décoloniales du droit de la guerre de l’âge classique.
Juliette LAFOSSE
Docteure en philosophie politique
Diplômée en philosophie, en éthique et en science politique, Juliette Lafosse est docteure en philosophie politique. Auteur d’une thèse intitulée « Faire droit à la guerre, une lecture juridique de la Première guerre mondiale », ses sujets de recherche principaux sont la Première Guerre mondiale et le sens du droit international, le rapport conceptuel de la guerre au droit, le pacifisme juridique, la neutralité, etc. Maître assistante à la Haute école EPHEC et chargée de cours invitée à l’Université Saint Louis Bruxelles, elle est aussi suppléante à l’Université Libre de Bruxelles et collaboratrice scientifique du centre de théorie politique (CTP) et de l’Institut pour la paix (IPP). Sensible à l’instrumentalisation et aux effets de la rhétorique guerrière, elle mobilise l’histoire de la philosophie pour éclairer les enjeux contemporains de la guerre.
Emmanuel PASQUIER
Professeur de philosophie en CPGE, classes préparatoires aux grandes écoles
Emmanuel Pasquier, né en 1970, est professeur agrégé, Docteur en Philosophie. Il a soutenu sa thèse sur le sujet « Le droit international chez Hans Kelsen et Carl Schmitt » (Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne, sous la direction du Professeur J.-F. Kervégan), publiée sous le titre De Genève à Nuremberg. Le droit international chez Hans Kelsen et Carl Schmitt, éditions Classiques Garnier, Paris, 2012.
Professeur à Paris en classes préparatoires, il est associé au laboratoire de recherche NoSoPhi, « Normes, Sociétés, Philosophie », Université Panthéon Sorbonne, et chargé de cours en Master à l’université Paris Nanterre.
Ses recherches et centres d’intérêt portent sur la théorie de l’Etat, la souveraineté, le droit international et, plus spécifiquement, sur la tension entre le paradigme géopolitique et le paradigme juridique de la structure interétatique.
Jean-Michel GUIEU
Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Jean-Michel Guieu est maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre de l’UMR 8138 SIRICE. Spécialiste d’histoire des relations internationales à l’époque contemporaine, ses travaux portent principalement sur l’histoire de la paix et des mouvements pacifistes aux XIXe-XXe siècles. Il a notamment publié Le Rameau et le Glaive. Les militants français pour la Société des Nations (Presses de Sciences-Po, 2008), Gagner la paix 1914-1929 (Éditions du Seuil, 2015). Il a également co-dirigé Les Défenseurs de la paix, 1899-1917 (Presses universitaires de Rennes, 2018), La paix dans la guerre. Espoirs et expériences de paix, 1914-1919 (Éditions de la Sorbonne, 2022).
Alice FABRIS
Marie Curie Fellow at Brussels School of Governance/Vrije Universiteit Brussel
Docteur en droit par l’ENS Paris-Saclay, sa thèse a portée sur La notion de crime contre le patrimoine culturel en droit international, où elle a analysé le développement de la protection internationale des biens culturels ainsi que la réparation. Aujourd’hui, Alice est Marie Curie Fellow at Brussels School of Governance/Vrije Universiteit Brussel où elle étudie les atteintes aux droits culturels des peuples autochtones et afro-communités en raison de la dégradation environnementale au Brésil et en Colombie.
Marie SAIGET
Maîtresse de conférences en science politique à l’Université de Lille et chercheuse au CERAPS
Docteure de l’Institut d’études politiques de Paris, Marie Saiget est maîtresse de conférences en science politique à l’Université de Lille et chercheuse au Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales (CERAPS) depuis 2018. Ses recherches portent sur les interventions « post-conflit » des organisations internationales menées au Burundi, en Côte d’Ivoire et plus largement en Afrique de l’ouest et centrale. Dans ce cadre, elle s’intéresse en particulier aux actions collectives des femmes et aux enjeux liés à la terre. Elle débute actuellement un projet financé par l’ANR sur le retrait des agences des Nations unies des contextes africains d’après-guerre (2024-2028). Son dernier article, intitulé « L’ONU : un tiers (dé)politisant ? Médiations et conflictualités dans la mise en place du Forum national des femmes au Burundi (2012-2014) », est paru dans la revue Critique internationale, n° 94, 2022.
Buket TURKMEN
Chercheuse associée au Centre d’Etudes Turques, Ottomanes, Balcaniques et Centrasiatiques
Elle a fait sa thèse de doctorat en sociologie à l’EHESS. Ayant travaillé pendant 23 ans à l’Université de Galatasaray à Istanbul, elle a notamment fait des recherches sur les mouvements sociaux, les acteurs islamistes, les études de genre, l’espace public et la laicité, et depuis les dix dernières années elle a concentré ses travaux sur les nouveaux mouvements sociaux et les activistes femmes en Turquie. En 2018 elle a démissionné à la suite d’un procès politique ouvert dans la Cour d’Assise contre les signataires de la pétition de la paix en Turquie. Elle a travaillé ensuite dans diverses institutions en France telles que l’Université de Bordeaux, l’Institut d’Etudes Avancées de Paris (chercheure Eurias) et l’Université de Paris Nanterre. Depuis 2018, elle est membre du comité éditorial de la revue « Cahiers du Cedref », affiliée au laboratoire d’études de genre CEDREF (Université Paris VII). Actuellement elle est chercheuse associée au Centre d’études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques (Cetobac).
Dorothée DELACROIX
maîtresse de conférences en anthropologie au sein de l’Institut des hautes études de l’Amérique latine (IHEAL) de l’Université Sorbonne Nouvelle
Anthropologue et chercheuse au Centre de recherche et de documentation sur les Amériques (CREDA, UMR 7227), elle a travaillé sur les mémoires du conflit armé interne au Pérou et la mobilisation des victimes dans les Andes rurales. Elle a notamment analysé l’incorporation de la violence chez les paysannes et paysans andins qui ont subi tortures, détentions illégales et incarcérations, ainsi que la portée sociale et politique des récits d’apparitions d’âmes et du registre onirique pour dire la violence et ses effets différés. Elle s’intéresse aujourd’hui aux politiques de réparations, notamment liées aux exhumations au Pérou et en Espagne, ainsi qu’à l’expérience ordinaire d’une violence mutliforme. Récemment, elle a co-dirigé les ouvrages collectifs Le cadavre et ses avatars. Approches anthropologiques en contexte de sortie de violence (Paris, Pétra, 2022) et La violencia que no cesa. Huellas y persistencias del conflicto armado en el Perú contemporáneo (Lima, Punto Cardinal, 2021, et Ed. de lIHEAL, Colectivo 4, 2023. DOI : https://books.openedition.org/iheal/10584?lang=fr). Avec Zoé de Kerangat, elle coordonne le programme de recherche pluriannuel (2024-2026) « Violences politiques et crises des exhumations en Europe du Sud – EXHUMA » (Casa de Velázquez / Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord).
Mercedes YUSTA RODRIGO
Professeure d’Histoire contemporaine de l’Espagne à l’Université Paris 8
Mercedes Yusta Rodrigo est historienne, professeure d’Histoire contemporaine de l’Espagne au département d’Espagnol de l’Université Paris 8. Elle est membre honoraire Junior de l’Institut Universitaire de France (promotion 2012). Ses recherches portent principalement sur la résistance contre la dictature de Franco, l’engagement politique des femmes et les organisations féminines antifascistes en Espagne et en France. Elle s’intéresse également à la mémoire de la guerre et de la dictature de Franco dans l’Espagne contemporaine. Ses dernières recherches portent sur la confluence entre solidarité antifasciste et aide humanitaire pendant les années 1930 et 1940, de la guerre d’Espagne à la Seconde Guerre mondiale, en particulier en ce qui concerne l’activité des femmes.
Récemment elle a coordonné les livres collectifs Rethinking Antifascism. History, memory and Politics (avec Hugo Garcia, Xavier Tabet et Cristina Climaco, Berghahn Books, 2016) ; Queridas Camaradas. Historias iberoamericanas de mujeres comunistas (avec Adriana Valobra, Miño y Davila, 2017) ; La Résistance à l’épreuve du genre. Hommes et femmes dans les résistances antifascistes en Europe du Sud (avec Laurent Douzou, Presses Universitaires de Rennes, 2018) et Nuestros humildes renglones. Cartas del exilio español en Francia (avec Marta López Izquierdo et Alba Martinez, Institución Fernando el Católico, 2022).
Abdourahman "TX" GUELLEH
fondateur du RADDE, mouvement prodémocratie non-violent en République de Djibouti
Le RADDE use de la stratégie de la résistance civile non-violente en vue de créer un conflit non-violent pour faire avancer les libertés fondamentales, le respect des droits de l’homme, la démocratie. Par le conflit non-violent, le RADEE vise une transformation de conflit en vue de consolider la paix et instaurer une paix positive en République de Djibouti située dans une région difficile, instable et en proie permanente aux conflits violents.
TX a été le maire de la ville de Djibouti et le secrétaire général de la plus grande coalition d’opposition politique de l’histoire de Djibouti.
Cet opposant au régime est très attaché à la non-violence et à la paix. Malgré son attachement à une opposition non-violente, il a été menacé de mort par le président de la république de Djibouti en 2022. Il a été en prison. Le régime a confisqué son passeport durant trois années, de 2016 à 2019. Actuellement, le renouvellement de son document de voyage lui est refusé. Ce qui l’empêchera d’aller voir son épouse et ses enfants en exil en Belgique.
Francisco ORTEGA
Professeur titulaire, Université Nationale de Colombie. Directeur du Centro de pensamiento Pluralizar la paz
Francisco A. Ortega est professeur titulaire au département d’histoire et directeur du Centro de pensamiento Pluralizar la Paz à l’Universidad Nacional de Colombia, Bogotá. Il est spécialisé dans l’histoire intellectuelle et politique du XIXe siècle en Colombie et en Amérique espagnole. M. Ortega a obtenu son doctorat à l’université de Chicago (2001), où il s’est spécialisé dans l’histoire de l’Amérique latine et la théorie culturelle critique. Il a été chercheur invité à l’université de Harvard, à l’EHESS-Paris et à l’Institut Max Planck de Francfort. Il a également publié des ouvrages sur la théorie de l’histoire, l’histoire de la paix et de la démocratie, ainsi que sur les relations entre la violence sociale, l’histoire et la mémoire.
Cécile AZARD
Coach professionnelle, formatrice et intervenante en analyse des pratiques professionnelles
J’ai été formée à l’IFHIM (Institut de Formation Humaine Intégrale de Montréal) dont la visée est d’éduquer à la paix. Le moyen est d’accompagner la personne pour la faire grandir dans son humanité, en tenant compte de son histoire singulière, des différentes facettes de la personne humain (corps, âme, esprit ; origine socio-culturelle, âge, sexe…) L’approche d’accompagnement se fonde sur la psychoéducation, s’ancre dans une vision chrétienne positive de la personne humaine et est résolument pratique. Une des pistes pour bâtir la paix est la restauration des forces dans l’expérience traumatique. Les neuf clés de la paix sont autant de chemins pour construire la paix en soi et autour de soi (https://coachplusdevie.com/2022/11/11/les-cles-de-la-paix/).
Jean Sonel BASQUIN
Co-fondateur du mouvement « Faisons Autrement », une initiative ancrée en Haïti.
Son engagement communautaire remonte à plus de 15 ans, où il a travaillé en étroite collaboration avec les jeunes de la communauté haïtienne. Son parcours professionnel reflète un dévouement constant à l’amélioration des conditions de vie des jeunes en Haïti. Jean Sonel Basquin a notamment travaillé avec les Volontaires pour le Développement d’Haïti (VDH), où il a exercé en tant que coach en santé sexuelle et maladies sexuellement transmissibles. Sa mission incluait la formation en counseling pour les jeunes, les aidant à travers des problèmes complexes tels que la drogue, l’alcool et les maladies sexuellement transmissibles. En plus de son travail pratique sur le terrain, Jean Sonel Basquin est un fervent défenseur de la lutte non-violente pour la transparence de PetroCaribe en Haïti. Cette lutte pour la transparence dans l’utilisation des fonds PetroCaribe a été un élément clé du mouvement social haïtien. Investi dans le mieux-être de la communauté Haïtienne, en combinant gestion de projets de développement avec un intérêt croissant pour les technologies de l’information. À travers ses actions et son engagement, Jean Sonel Basquin incarne les idéaux de responsabilité sociale et de citoyenneté active.
Justin COOK
Maître de conférences en Science politique à de l’Institut Catholique de Paris (ICP)
Dr. Justin D. Cook est Maître de conférences en Science politique à la Faculté de sciences sociales, d’économie et de et de droit (FASSED) de l’Institut Catholique de Paris (ICP). Il est titulaire d’un Doctorat en Sciences politiques de l’Université de Lille II (CERAPS). Ses recherches portent sur l’analyse des conflits et la sécurité internationale. Il a récemment publié « Clivages territoriaux et identitaires au bord du Dniestr », dans Mathieu Grandpierron et Christophe Réveillard (éds.), La Frontière: Espace et limite. Approches géopolitiques et perspectives comparées, SPM, 2023 et « War », dans Wallenhorst Nathanaël, Christoph et Wulf (éds.), Handbook of the Anthropocene. Humans between Heritage and Future, Cham, Springer International Publishing, 2023.
Bergeline DOMOU
Militante et Activiste Politique, Défenseure des Droits Humains
En tant qu’activiste et leader politique, Bergeline a acquis une expérience en matière de formation et de coaching sur les questions de participation politique, d’action non violente, de paix et de médiation, de renforcement du pouvoir et de structuration des organisations de la société civile, des partis politiques et des groupes de base ; ainsi qu’en matière de formation technique, civique et politique pour les groupes généralement exclus de la vie publique (jeunes, femmes, personnes handicapées).
Titulaire de deux diplômes, en Sociologie (Population et le Développement) et en Tourisme et Hôtellerie, Bergeline maîtrise les techniques de recherche, les rapports, les méthodes d’animation de groupe, y compris les spécificités socioculturelles, et la planification de voyages.
Fellow de ICNC, elle est Secrétaire générale chargée des relations internationales au Cameroon People’s Party (CPP), coordinatrice de projets à Cameroon O’Bosso et Mothers of the Nation qui sont membres de Stand Up For Cameroon, un mouvement citoyen qui est à l’avant-garde de la lutte pour une transition politique après 40 ans d’autocratie au Cameroun.
Guillaume DU SOUICH
Artiste protéiforme, conseillé municipal de Villejuif, membre du CN de l’association « Le Mouvement de la Paix » et chroniqueur radio
Guillaume du Souich s’intéresse à la Culture de Paix depuis son adoption par l’ONU en 1999. Artiste protéiforme, avec pour signature JaidesS NousS, il traduit depuis lors cet intérêt dans ces œuvres et notamment sa série de fresque participative, « Fresquattitude », initiée en 2013. Cette pratique se nourrit de son investissement dans l’association « Le Mouvement de la Paix »; dont il fut co-président et porte-parole national de 2011 à 2016. A la suite de cette responsabilité, il a écrit un pamphlet sur l’inadéquation du financement de la coopération internationale, pour satisfaire aux objectifs du développement durable, et la persistance de la primauté des montants d’investissement dans les budgets militaires, intitulé « 26% une proposition qui fait solutions ». Il est conseillé municipal délégué de la ville de Villejuif depuis 2020 ; ville qu’il représente au sein de l’association de collectivités « Maire pour la Paix France ».
Veronique DUDOUET
Docteur en résolution des conflits, Senior Advisor à la Fondation Berghof à Berlin
Depuis son doctorat effectué au Département d’Etudes de Paix de l’Université de Bradford aux Royaume-Uni en 2005, elle travaille à la Fondation Berghof ou elle a dirigé de nombreux programmes de recherche sur les groupes armés non étatiques, les mouvements sociaux et la résistance civile, les négociations de paix, la médiation, et la consolidation de la paix après la guerre. Elle est aussi active dans la formation sur le dialogue et la négociation pour les acteurs en conflit, dans de nombreux pays tels que la Colombie, les Philippines, l’Ethiopie, le Pays Basque, etc. Elle a collaboré comme consultante avec plusieurs gouvernements et agences internationales telles que les Nations Unies (PNUD, DPO), l’Union Européenne (SEAE, Parlement Européen) et l’OCDE. Elle est membre de l’Institut de recherche sur la résolution non-violente des conflits (IRNC) et du réseau Politics After War (PAW). En 2019, elle a été Jennings Randolph Senior Fellow à l’Institut américain de la paix (USIP) à Washington DC. Elle est (co-) auteure de nombreuses publications dont quatre ouvrages collectifs:Post-war Security Transitions: Participatory Peacebuilding after Asymmetric Conflicts(Routledge 2012), Civil Resistance and Conflict Transformation: Transitions from Armed to Nonviolent Struggle (Routledge 2014), Nonviolent Resistance and Democratisation (Palgrave Macmillan 2020), et Vulnerability and Resilience to Violent Extremism : An Actor-Centric Approach (Routledge, 2023).
Sophie ENOS-ATTALI
Enseignante-chercheuse en Science politique à l’Institut catholique de Paris
Ses domaines de recherche couvrent le champ des Relations internationales et des Etudes européennes. Ses travaux se concentrent principalement sur les questions de sécurité dans l’espace européen, en particulier dans l’espace nordico-baltique. Spécialiste de la neutralité militaire, elle étudie en particulier la réaction des pays européens de tradition neutre à la guerre en Ukraine. Elle a notamment publié, avec Cécile Dubernet, « La paix comme absence de guerre: les limites d’un prisme » (Questions internationales, n°100, septembre-octobre 2019) et Relations internationales (Larcier, 2023).
Célia GRINCOURT
Podcasteuse, comédienne, autrice, formatrice, conférencière et activiste dans le domaine de la protection de l’enfance
La Force de la Non-violence est un blog et surtout un podcast qui interroge acteurs et actrices de la non-violence afin de faire connaître cette philosophie qui relie savoir-faire et savoir-être, stratégies d’action et travail sur soi, dans le but de révolutionner le monde et transformer notre culture de la violence en une culture de l’empathie. Site : https://force-nonviolence.fr/.
Liv HALPERIN
Directrice de recherche & politiques au sein du think tank ECF (processus de paix israélo-palestinien)
Dr. Liv Halperin est actuellement chargée de cours à NYU/Tel Aviv ainsi qu’à l’Université Hébraïque de Jérusalem où elle est aussi chercheuse en genre, conflits et résistance non-violente. Liv est également directrice de recherche & politiques au sein du think tank ECF basé à Tel Aviv qui vise à faire avancer le processus de paix israélo-palestinien, et membre active du réseau Swiss Women in Peace Processes.
Liv a étudié les relations internationales à l’Institut des Hautes Etudes Internationales de Genève (BA & MA) puis à la Fletcher School of Law and Diplomacy aux Etats-Unis (MALD), avant d’entamer son parcours professionnel dans le monde de la résolution de conflit et de la médiation, de l’humanitaire et des droits de l’homme/droits des réfugiés, qui l’amena à travailler pour le Comité international de la Croix Rouge, le Haut Commissariat onusien pour les réfugiés, le Département suisse des affaires étrangères et diverses ONG au Pérou, Mozambique, Angola, en Haïti, en Colombie, en Suisse et en Israël/Palestine. Liv détient aussi un doctorat du département de résolution de conflits de l’Université Ben-Gurion/Beer Sheva (thèse intitulée: « The Meaning of Hope in Peace Movements: The Case of Women Wage Peace and Standing Together »).
Ahouty KOUAKOU
activiste et formateur
Ahouty Kouakou est titulaire d’une Licence en Communication et en Socio-Anthropologie. Il réside à Abidjan, Cote d’Ivoire. Son sens élevé pour la justice sociale lui a permis d’embrasser une carrière dans le domaine humanitaire. Ainsi, il va créer en 2013, une organisation appelée Action et Humanisme qui va s’attaquer aux problèmes qui empêchent les personnes marginalisées notamment les personnes handicapées de s’épanouir et retrouver leur dignité. Dans ce contexte, il a piloté au nom de l’ONG Action et Humanisme et avec le soutien de FON (Feminist Opportunities Now), le projet « Une Femme Handicapée-Une machine à coudre » qui vise l’autonomisation de la femme handicapée par la couture et la lutte contre les violences à leur égard.
François MARCHAND
membre du GT Paix, Conflits et Environnement ; spécialiste des concepts non-violents en matière de défense et de protection
François Marchand, ingénieur civil des mines retraité et ancien objecteur de conscience, est un membre fondateur de l’IRNC (Institut de recherche sur la résolution non-violente des conflits) dont il fût président depuis sa création en 1984 jusqu’en 2005. Il est par ailleurs co-président de Non-violence XXI, réseau regroupant les organisations non-violentes françaises, membre du Board de l’OING Nonviolent Peaceforce et membre du Comité de rédaction de la revue « Alternatives non-violentes ». Depuis les années 1980, il a notamment étudié et suivi les évolutions des concepts non-violents autour des problèmes de défense et de protection.
Steward MUHINDO KALYAMUGHUMA
Activiste et chercheur sur les droits de l’homme et les conflits armés à l’est de la République Démocratique du Congo
Steward Muhindo Kalyamughuma est un activiste de la LUCHA (Lutte pour le Changement), un mouvement citoyen non-violent et non partisan de République Démocratique du Congo. Créé en 2012, la LUCHA milite pacifiquement pour la démocratie, la bonne gouvernance, la justice et la paix en République Démocratique du Congo. Depuis sa création, 4 militants du mouvement citoyen ont été tués en raison de leur engagement, dont 3 au cours des manifestations pacifiques pour la paix.
Steward Muhindo Kalyamughuma travaille également en tant que chercheur sur les droits de l’Homme et les conflits armées à l’est de la République Démocratique du Congo. Il est attaché au Centre de Recherche sur l’Environnement, la Démocratie et les droits de l’Homme (CREDDHO) et au Kivu Security Tracker (KST), un projet recherche sur la violence armée à l’est de la RDC, piloté conjointement par Human Rights Watch (HRW) et le Groupe d’Etude sur le Congo (GEC).
Alain REFALO
Professeur des écoles, membre-fondateur du Centre de ressources sur la non-violence
Alain Refalo est un militant de la non-violence depuis plus de 40 ans. Il est actuellement co-porte-parole du Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN). Il est également membre de l’Institut de recherche sur la résolution non-violente des conflits (IRNC) et collaborateur de la revue trimestrielle Alternatives Non-Violentes.
En 2003, il contribue activement à la création du Centre de ressources sur la non-violence, près de Toulouse. En 2008, il impulse un mouvement collectif de désobéissance pédagogique des enseignants du primaire avec la médiatisation de sa lettre adressée à son inspecteur : En conscience, je refuse d’obéir. 3 000 enseignants entreront alors en désobéissance ouverte pour résister aux attaques portées contre l’école de la République.
Spécialiste de Tolstoï, Alain Refalo a publié Tolstoï la quête de la vérité (DDB, 1997) et a réédité l’ouvrage de Tolstoï Le royaume des cieux est en vous (Le Passager clandestin, 2010). Il est l’auteur de Démilitariser la France, plaidoyer pour un pays acteur de paix (Chronique Sociale, 2022), et Le paradigme de la non-violence : itinéraire historique, sémantique et lexicologique (Chronique Sociale, 2023). Il publie régulièrement des chroniques sur le blog Non-violence, Écologie et Résistances.
Cathy SMITH
Conseiller de Programme a l’International Center on Nonviolent Conflict (ICNC)
Cathy Smith travaille depuis 2015 chez l’International Center on Nonviolent Conflict (ICNC), une ONG basée à Washington DC qui s’intéresse à comment les gens ordinaires luttent de manière non-violente pour obtenir des droits, la justice et la liberté. Elle supervise les opérations administratives et financières du Centre, la logistique des événements et la gestion des contrats. Elle conseille et fournit un soutien à l’ICNC sur les services de programme liés à l’apprentissage mondial, aux initiatives éducatives et à d’autres domaines de travail du Centre. Elle gère également le programme de traduction de l’ICNC qui constitue une ressource complète pour toutes les traductions existantes des ressources de la résistance civile dans le monde.
Samia FERHAT
maîtresse de conférences HDR à l’Université Paris-Nanterre et chercheure au Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine (UMR 8173 CCJ) de l’EHESS.
Depuis quelques années, elle travaille sur la question de la mémoire et des usages du passé dans le cadre des relations entre la Chine et Taïwan. Cette recherche comprend, notamment, la réalisation d’une longue enquête de terrain relative à l’imaginaire historique et social de la jeunesse chinoise et taïwanaise. Rattachée au domaine de la sociologie de la mémoire, cette étude a conduit à la publication de trois ouvrages : Taïwan – Île de mémoires (avec Sandrine Marchand, 2011), Le temps des mots – Un dialogue sino-taïwanais (2022), Taïwan-Chine, imaginaires croisés (2023) ; ainsi qu’à la réalisation d’un documentaire, Le temps des mots (2015).
En 2015, elle a été lauréate du prix de la fondation culturelle franco-taïwanaise de l’Académie des sciences morales et politiques de l’Institut de France. Depuis 2017, elle dirige le programme « Taiwan Studies Project » à l’EHESS.
Sarah MOUAYA
Assistante recherche et communication – Institut Pour la paix
Etudiante en Master 2 Diplomatie et négociations stratégiques de l’université Paris-Saclay.
Ancienne élève du M1 Science politique parcours Diplomatie et coopération internationale de l’UPS.
Intérêt pour les études de paix et de sécurité internationale, le journalisme et la résolution de conflits.
Assiste le responsable administratif de l’Institut Pour la Paix dans ses missions de communication publique et de gestion évènementielle, soutien du groupe de travail approches régionales de la paix.
Ressources et financement
La Fondation Charles Léopold Mayer soutient, par ses dons, des mouvements et des organisations de la société civile dans leurs actions de plaidoyer en faveur d’une transition sociale et écologique. Par son action, la FPH veut veiller à ce que cette transition s’effectue de manière pacifique et conduise à des modes de fonctionnement de nos sociétés plus participatifs, équitables et durables.